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Qu'est-ce que la slow fashion ?

boutique de mode éco-responsable, concept slow fashion

"Être nu est l’option la plus durable. Nous sommes la numéro 2."

Aujourd’hui, on court partout. On scrolle, on commande, on consomme.

Nos vêtements n’échappent pas à cette cadence effrénée. Chaque semaine, de nouvelles collections, de nouveaux « must-have », des promos qui clignotent comme des néons... Résultat ? Des placards qui débordent et des fringues qu’on ne porte qu’une fois.

Et si nous levions le pied ? Et si nous ralentissions aussi dans notre façon de nous habiller ?

C’est justement le message porté par la slow fashion, une mode plus consciente, plus respectueuse, et surtout, plus alignée avec notre époque.

La slow fashion, c’est quoi ? Quelle est sa définition ?

La slow fashion, qui signifie « mode lente » en français, définit une manière de consommer la mode plus lentement, avec davantage de responsabilité, de conscience et de sens.

On parle ici :

  • de vêtements durables, qu’on garde pendant des années.
  • de fabrication responsable, qui respecte les humains et la planète.
  • d'achats réfléchis, loin des coups de tête liés à la dernière tendance Tik Tok.

La slow fashion, c'est un peu l’opposé du shopping frénétique du samedi après-midi. Elle privilégie la qualité à la quantité, et le style qui dure à celui qui s’efface en une saison. En clair : acheter moins, mais mieux, tout en apprenant à aimer ses vêtements pour ce qu’ils sont vraiment et pas juste parce qu’ils étaient soldés.

D'ailleurs, le nom de Turtle Frip n'a pas été choisi par hasard :

C'est un clin d’œil engagé, un rappel que la mode peut aller moins vite, mais aller mieux. Quoi de mieux que la tortue pour incarner l’esprit de la slow fashion ? Elle avance lentement mais sûrement, vit longtemps si elle est protégée — exactement comme un vêtement bien choisi et bien entretenu. 

Fast fashion, slow fashion, ultra fast fashion : quelles différences ?

magasin de marque de fast fashion , boutique fast fashion

On entend beaucoup de termes autour de la mode, parfois à tort et à travers. Pour comprendre pourquoi la slow fashion prend autant de sens dans nos modes de consommation actuels, il faut d'abord comprendre ce à quoi elle s’oppose. Dans l’industrie de la mode, trois grands modèles de production existent : la slow fashion, la fast fashion et l’ultra fast fashion.
Chacun a sa logique, son rythme, et ses impacts.

La Fast fashion

Ce modèle a pris son envol dans les années 2000, avec l’arrivée massive des grandes enseignes à petits prix. L’idée ? Sortir des vêtements à la chaîne, très vite, très souvent, et surtout très peu chers — histoire de suivre chaque nouvelle tendance au pas de course. Les collections se renouvellent toutes les deux à trois semaines, incitant à acheter toujours plus, pour toujours moins. Mais derrière ces prix cassés se cachent souvent des matières synthétiques peu durables, une opacité totale sur les conditions de travail et un impact environnemental considérable.

L’ultra fast fashion

Depuis peu, ce système encore plus extrême, porté par des plateformes 100 % en ligne, pousse la logique à son paroxysme. Des milliers de nouvelles références sont mises en ligne chaque jour, souvent conçues en quelques heures à peine en fonction des tendances vues sur TikTok ou Instagram. Les vêtements sont produits en quantités astronomiques, vendus à des prix dérisoires, et rarement portés plus de quelques fois. Le tout au détriment total de l’humain et de l’environnement.

La Slow fashion

Elle offre une vraie bouffée d’air pur. Pas de surproduction, pas de vêtements jetables : ici, on prend le temps de bien faire. Les vêtements sont conçus avec des matières naturelles ou recyclées. La durabilité, le confort et le respect sont les maîtres-mots du processus de fabrication. C’est une réponse concrète à un système qui ne tient plus la route, ni écologiquement, ni humainement.

On fait le tri :

Slow fashion

Fast fashion

Ultra fast fashion

Collections limitées et pensées sur le long terme

Collections renouvelées toutes les 2-3 semaines

Nouveaux articles ajoutés chaque jour

Matières durables, fabrication locale ou responsable

Matières synthétiques, fabrication délocalisée

Production massive à très bas coût

Qualité, durabilité, style intemporel

Mode éphémère, dictée par les tendances

Ultra-tendance, ultra-éphémère, mode jetable

Transparence sur les conditions de travail

Conditions souvent floues

Opacité totale et exploitation aggravée

 

Pourquoi passer à la slow fashion ?

1. Pour la planète

usine de tri de vêtements d'occasion, slow fashion et fast fashion
Usine de tri de vêtements de seconde main. Dans ce type d’usine, certains vêtements sont jetés alors qu’ils sont encore bon à être portés, tandis que d’autres sont de trop mauvaise qualité pour être remis en circulation.

L’industrie textile est l’une des plus polluantes au monde. Selon un rapport de l’ONU en mars 2025, elle serait responsable d’environ 2 à 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et de 9% de la pollution annuelle des océans par les microplastiques.

C’est vrai, acheter en fast fashion, c’est pratique… mais des t-shirts neufs à 5€, c’est un indice : des centaines de milliards de litres d’eau utilisés, des microplastiques dans les océans, et en prime, des montagnes de vêtements jetés chaque jour… Notre consommation a un prix salé.

Choisir des vêtements qui durent, fabriqués de manière responsable, c’est certes un petit geste individuel, mais c’est déjà un pas concret vers une consommation plus durable.

2. Pour les personnes derrière les vêtements

On oublie trop souvent que derrière chaque tee-shirt cousu, il y a une personne. Et cette personne travaille parfois 12 heures par jour, pour un salaire dérisoire, dans des conditions précaires. La fast fashion, bien connue pour les conditions déplorables qu'elle propose à ses employés, est aujourd'hui rattrapée par des géants de l'ultra-fast fashion comme Temu, Shein ou Boohoo.

Pour contraster, la slow fashion, elle, mise sur des filières plus éthiques, plus transparentes, plus respectueuses. Car oui, acheter un vêtement, c’est aussi choisir qui on soutient.

3. Pour se sentir mieux dans ses habits

Moins de vêtements, mais mieux choisis. La slow fashion propose un modèle différent : des pièces qu’on aime vraiment, qu’on porte avec plaisir, qu’on a envie d’associer à d’autres tenues.

Avec la slow fashion, on se reconnecte à son style, à ses envies, à sa garde-robe. Et franchement, ça fait du bien.

Adopter une mode plus lente : par où commencer ?

Pas besoin de tout changer du jour au lendemain. La slow fashion, c’est un chemin, pas une course.

Voici quelques idées simples pour démarrer :

1. Trier son dressing

Avant d’acheter quoi que ce soit, commencez par regarder ce que vous avez déjà.

Faites le point : qu’est-ce que vous portez vraiment ? Qu’est-ce qui pourrait être réparé, transformé, donné ?

2. Acheter en conscience

Une pièce vous plaît ? Demandez-vous :

  • Est-ce que je vais la porter au moins 30 fois ?
  • Est-ce que je peux la combiner avec ce que j’ai déjà ?
  • Est-ce qu’elle me ressemble vraiment ?

Si la réponse est oui : feu vert. Sinon, ce n’est peut-être pas un achat utile.

3. Miser sur la seconde main

Aujourd’hui, acheter de la seconde main n’a jamais été aussi simple — d’autant plus que la qualité des vêtements vintage est souvent supérieure. Chez Turtle Frip, nous sélectionnons des pièces uniques, de qualité et avec ce petit twist urbain qu’on adore.

C’est bon pour la planète, bon pour le porte-monnaie, et bon pour le style.

4. Prendre soin, réparer, transformer

La slow fashion, c’est aussi apprendre à prendre soin de ses vêtements. Un bouton qui manque ? Une couture qui lâche ? Un pull qui bouloche ? Ce n’est pas une raison pour jeter, on peut prolonger la vie de chaque pièce. (voir notre article sur les meilleurs rasoirs anti-bouloches)

Réparer ou même transformer un vêtement, on appelle ça l’upcycling, c’est une manière simple de redonner de la valeur à ce que l’on porte.

Des exemples concrets de slow fashion

La seconde main : une nouvelle façon de consommer

marque eco responsable et ethique Turtle Frip - upcycling seconde main, exemple slow fashion

Nos premiers sweats Turtle Frip, réalisés à partir de sweats vintage et d'occasion. Sélectionnés un à un, ils ont été remis à neuf à la main, puis brodés à quelques kilomètres de notre atelier.

Friperies physiques ou en ligne (comme la nôtre), vide-dressings, Vinted, Le Bon Coin, Emmaüs… La seconde main s’est imposée comme une vraie alternative à l’achat neuf. En prime, c'est une excellente porte d’entrée dans la slow fashion.

Les ateliers de couture

Près de chez vous, il y a peut-être un.e couturier.e qui répare, un atelier, ou un créateur qui fabrique à la main, en petites quantités. Soutenir ce type d’artisanat, c’est consommer autrement, au plus proche de chez soi.

Les marques engagées

De plus en plus de marques responsables proposent une nouvelle façon de concevoir la mode : plus respectueuse, plus transparente, et tournée vers la durabilité.

Certaines privilégient l’upcycling, en transformant des vêtements existants, des invendus, des chutes de tissu ou des stocks dormants en pièces uniques ou en petites séries.

D’autres misent sur une fabrication éthique, avec des matières naturelles, biologiques ou recyclées, une production locale ou en circuits courts, moins intensive (système de pré-commande par exemple) et des conditions de travail respectueuses.

Résultat : des créations originales de qualité, éco-responsables, et souvent en édition limitée.

Est-ce que la slow fashion est forcément chère ?

Pas forcément. Certes, les marques éthiques ont des prix plus élevés, mais elles misent sur la qualité, pas sur la quantité. Acheter un bon pull à 80€ qu’on porte pendant 10 hivers, c’est bien plus rentable qu’un pull jetable à 19€.

Surtout, la slow fashion passe aussi par la seconde main, l’échange, la réparation… Bref, par des gestes simples et accessibles à tous.

La slow fashion, ce n’est pas juste une mode. C’est un choix de société, un geste pour la planète et un soutien aux artisans locaux. C’est aussi une source de plaisir : celui de redécouvrir son style, de trouver la bonne pièce au bon moment, de porter ses vêtements avec fierté.

Chez Turtle Frip, nous sommes convaincus qu’on peut être stylé sans être pressé. Et nous sommes là pour vous accompagner à franchir le cap, avec des vêtements aux goûts du jour.

 

Crédits photos : Charles Etoroma, Artem Beliaikin, Francois Le Nguyen, Christophe Fouquet pour Turtle Frip

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